Problème d’héritage immobilier au Maroc : La maison de vos parents, autrefois symbole de souvenirs heureux, est aujourd’hui une source de tensions. Un frère, une sœur, y vit sans dédommager les autres, et toute discussion sur la vente ou le partage est dans l’impasse. Pour des milliers d’héritiers au Maroc, et en particulier pour les Marocains Résidant à l’Étranger (MRE), cette situation est un véritable calvaire, pouvant mener à des drames familiaux. Vous vous sentez impuissant, loin de tout, face à un patrimoine familial bloqué, une situation qui semble inextricable.
Cet état de fait porte un nom juridique précis : l’indivision successorale. Il s’agit d’une situation où plusieurs héritiers, appelés « indivisaires », deviennent collectivement propriétaires des biens du défunt, sans que leurs parts respectives soient matériellement divisées. Conçue par la loi comme une phase transitoire destinée à organiser le partage, l’indivision qui perdure se transforme presque inévitablement en un nid à conflits.
Le conflit que vous vivez n’est pas simplement un drame familial privé ; il est souvent le résultat prévisible d’un système juridique et administratif complexe. La coexistence de biens immobiliers titrés et non titrés (« Melkia »), les règles de consentement unanime pour la gestion des biens, et les désaccords sur la valeur des actifs sont des points de friction systémiques qui piègent de nombreuses familles. Comprendre cela est la première étape pour dépersonnaliser le conflit : le problème n’est pas seulement que votre famille est difficile, c’est que vous êtes pris dans un système aussi difficile.
Heureusement, la loi marocaine offre des solutions claires. Si la voie judiciaire reste un recours ultime, la résolution à l’amiable doit toujours être la priorité absolue. Elle est non seulement plus rapide et moins coûteuse, mais elle a l’avantage inestimable de préserver ce qui reste des liens familiaux.
Cet article est votre feuille de route. Nous allons vous guider, étape par étape, à travers un processus structuré pour reprendre le contrôle, clarifier la situation juridique et financière de votre héritage, et parvenir à une solution juste et équitable. Suivez ces 7 étapes pour transformer un problème complexe en une solution concrète, sécurisée et définitive.

Étape 1 : L’Acte d’Hérédité (Al-Iratha)
L’acte d’hérédité (acte de succession, Al-Iratha) est le document juridique indispensable pour faire valoir vos droits d’héritier au Maroc. Il identifie tous les héritiers légaux et fixe la quote-part de chacun selon la Moudawana. Sans cet acte authentique, aucun accès aux comptes du défunt, aucune inscription de droits sur un titre foncier, ni partage ou vente des biens n’est possible.
Établi par des Adouls, l’acte requiert d’abord les pièces : certificat de décès, pièces d’identité du défunt et des héritiers. Sa particularité est le témoignage de douze hommes musulmans majeurs connaissant le défunt, qui attestent son identité, la date du décès et la liste exhaustive des héritiers. Les Adouls rédigent ensuite l’acte, qui devient pleinement valable après homologation par le juge aux affaires familiales au tribunal de première instance. Le délai usuel est d’environ un à trois mois, selon la disponibilité des témoins et l’encombrement du tribunal.
Étape 2 : Le Recensement Complet du Patrimoine – Savoir ce que l’on Partage
Ce recensement porte exclusivement sur les biens immobiliers : terrains nus et immeubles bâtis. Pour chaque bien, on collecte le titre (ou l’acte), la localisation, la superficie, l’usage, l’état d’occupation et les droits réels (hypothèques, servitudes). Cette étape est cruciale dans l’héritage au Maroc : beaucoup d’héritiers ne connaissent pas le patrimoine exhaustif de leurs parents, qu’il s’agisse de biens entiers ou de quotes-parts en indivision. Un inventaire rigoureux évite les litiges, les oublis de droits et les blocages au moment du partage.
La distinction reste essentielle entre biens titrés et biens “Melkia”. Pour les biens titrés, la vérification à l’ANCFCC (titre foncier, plan cadastral) est confrontée au terrain par des levés topographiques. Pour les biens “Melkia”, plus difficile (limites floues, contestations), un assainissement s’impose souvent : procédure d’immatriculation, publications et gestion d’éventuelles oppositions avant toute vente ou partage.
Exemple concret : une famille pensait n’hériter “que” d’un immeuble titré à Casablanca. Le recensement a révélé, en plus, une quote-part d’1/8 en indivision sur un terrain rural “Melkia” près de Berrchid lié à un ancien acte adoulaire. Hexagon Geosurveys prend en charge l’ensemble des démarches immobilières liées à l’héritage au Maroc : consultations à la conservation foncière, levés et plans, vérification des limites et superficies, rapports de conformité pour les biens titrés, et, en cas de “Melkia”, diagnostic et pilotage du processus d’immatriculation jusqu’à l’obtention d’un titre sécurisé et un partage serein.

Étape 3 : L’Inscription de l’Héritage à la Conservation Foncière – Rendre Vos Droits Opposables à Tous
Pour les biens immobiliers titrés, une formalité administrative est indispensable dans l’héritage au Maroc : l’inscription de la succession à la Conservation Foncière. Elle vise à mettre à jour le titre foncier devenu obsolète au décès du propriétaire. Concrètement, l’acte d’hérédité est déposé afin de remplacer le nom du défunt par ceux de tous les héritiers reconnus, avec la mention « propriétaires en indivision », ce qui sécurise le patrimoine et prépare la suite (valorisation, partage).
Cette inscription a une portée juridique essentielle : elle confère aux héritiers un droit réel opposable à tous (erga omnes). Dès lors, aucune vente, hypothèque ou location longue durée ne peut intervenir sans l’accord de l’ensemble des héritiers figurant sur le titre. Véritable « verrouillage » juridique, elle protège contre les tentatives de spoliation ou de transactions unilatérales et offre une tranquillité d’esprit particulière aux MRE qui gèrent la succession à distance.
Sur le plan pratique, un ou plusieurs héritiers (ou leur mandataire) déposent une réquisition d’inscription à la Conservation du lieu de l’immeuble, accompagnée de l’original de l’acte d’hérédité, du certificat de décès et, le cas échéant, du duplicata du titre foncier remis au défunt. Des droits de conservation foncière (généralement fixes) sont à régler, de l’ordre de ≈ 250 à 500 MAD par propriété. Une fois l’inscription effectuée, le patrimoine titré est sécurisé et les héritiers peuvent avancer sereinement vers la valorisation et le partage.
Étape 5 : L’Expertise des Biens – Pour un Partage Juste et Incontestable
Le nœud de nombreux conflits successoraux tient à la valeur des terrains et immeubles. Chacun avance une estimation influencée par ses intérêts, ses souvenirs ou une méconnaissance du marché : l’héritier qui veut garder la maison tend à sous-évaluer pour réduire la soulte, ceux qui veulent vendre sur-évaluent pour maximiser le gain. Ce choc de valeurs subjectives fige les négociations et alimente les suspicions.
La sortie de l’impasse passe par une évaluation objective menée par un Ingénieur Géomètre-Topographe (IGT), profession réglementée au Maroc (loi 30-93) et supervisée par l’ONIGT. L’expertise détermine notamment la valeur vénale (prix de marché en conditions normales) et la valeur locative (loyer potentiel), en s’appuyant sur des critères techniques (superficie exacte, état du bâti, qualité), juridiques (conformité urbanistique, servitudes, statut titré/Melkia) et économiques (emplacement, comparables récents et vérifiables). La valeur locative sert aussi de base au calcul d’une indemnité d’occupation si un héritier occupe le bien.
Le livrable est un rapport d’expertise détaillé et argumenté, qui justifie les chiffres par la méthodologie et les données de marché. Ce document neutre recalibre la négociation : on ne débat plus d’opinions, mais on organise le partage autour d’une valeur commune et défendable. Il devient un outil de médiation puissant, réduit le risque de contestation et permet d’aboutir à un accord amiable clair et incontestable.

Étape 5 : L’État de Synthèse de l’Héritage – La Vision Claire Avant le Partage
L’état de synthèse de l’héritage consolide tout ce qui a été réalisé aux étapes précédentes (héritiers, inventaire, titres, expertise) pour offrir à tous une vision financière claire, complète et partagée de la succession. Véritable « source unique de vérité », il doit être simple, lisible et transmis à chaque héritier afin d’assurer une transparence totale et de bâtir la confiance. Elle est préparé par l’ingénieur géomètre topographe qui vous a accompagné dès le recensement du patrimoine.
Concrètement, il comporte une colonne des actifs (liste des biens immobiliers avec leur valeur vénale issue de l’expertise, actifs financiers à la date du décès, autres biens valorisés, puis total des actifs bruts) et une colonne des passifs (toutes les dettes du défunt et une estimation des frais de règlement : Adoul, Ingénieur Géomètre Topographe, notaire, ANCFCC, etc., puis total du passif). On calcule alors la Masse Successorale Nette = Total des Actifs Bruts – Total du Passif Successoral, puis un tableau par héritier indiquant sa quote-part légale (depuis l’acte d’hérédité) et la valeur correspondante appliquée à la masse nette.
Sa valeur stratégique est décisive : l’état de synthèse transforme un débat émotionnel en résolution chiffrée. Les scénarios deviennent concrets : si un héritier conserve une maison évaluée à 2 000 000 MAD alors que sa part est 500 000 MAD, la soulte due sera 1 500 000 MAD ; si un terrain est vendu 3 000 000 MAD, après déduction des frais, chacun perçoit exactement la part qui lui revient. Ainsi, l’accord amiable devient tangible et la voie vers le partage est clairement tracée.
Étape 6 : L’Assainissement Foncier – Sécuriser et Préparer la Division Matérielle
L’assainissement Foncier, est l’ensemble des opérations techniques et juridiques qui rendent un bien “propre” à la division ou à la vente — une nécessité dans l’héritage au Maroc lorsqu’il existe des risques, et un levier de création de valeur sinon. Priorité absolue pour les biens Melkia : engager la procédure d’immatriculation auprès de l’ANCFCC. Ce processus, souvent de 1 à 2 ans, transforme un actif risqué en bien sécurisé grâce au bornage mené par l’ANCFCC, qui convoque voisins et ayants droit pour fixer définitivement les limites avant la création du titre foncier.
Même titré, un bien peut rester “indivisible” en pratique. Pour un immeuble détenu sous un seul titre, on réalise l’éclatement en copropriété : dossier technique, plans de lots privatifs et parties communes, règlement de copropriété et attribution des tantième. À l’issue, le titre mère est remplacé par un titre foncier distinct par appartement, rendant possible l’attribution à des héritiers précis ou la vente unitaire.
Pour un grand terrain, on vous prépare le morcellement (division en parcelles avec création d’un titre pour chacune) ou, lorsque le terrain est urbain où l’aménagement avec voiries et réseaux devient obligatoire pour partage par lotissement. Ces opérations ont un coût, mais ce sont des investissements stratégiques : elles transforment un actif unique, illiquide et difficile à partager en actifs multiples, sécurisés et liquides, dont la valeur cumulée est souvent supérieure au bien d’origine, libérant ainsi tout le potentiel économique du patrimoine hérité.

Étape 7 : La « Mokharaja » ou la Vente des Parts Devant Notaire
Après les six premières étapes, le patrimoine est assaini, valorisé et prêt au partage. L’acte final se passe chez le notaire, garant de la sécurité juridique : il matérialise la sortie de l’indivision et fait inscrire la nouvelle situation à l’ANCFCC, de sorte que les titres reflètent fidèlement l’issue de l’héritage au Maroc.
La Mokharaja est l’outil privilégié pour conserver le bien dans la famille : un héritier cède l’ensemble de ses droits indivis à un ou plusieurs cohéritiers, contre soulte (calculée sur la valeur expertisée) ou contre un autre bien de la succession. Ce n’est pas une simple vente, mais une réorganisation consensuelle qui met fin au “partenariat forcé” de l’indivision tout en préservant le bien familial.
Si la Mokharaja n’est pas possible, deux issues amiables existent : vendre le bien à un tiers (au prix de l’expertise, puis partager le produit net au prorata des parts) ou procéder à un partage en nature (composer des lots après éclatement de titre/morcellement, avec éventuelles soultes d’équilibrage). Dans tous les cas, le notaire dresse l’acte et réalise les formalités d’enregistrement et d’inscription : on aboutit soit à un propriétaire unique, soit à plusieurs propriétaires de biens distinct.
Honoraires et Partage des Frais : Qui Paie Quoi?
Dans l’héritage au Maroc, le principe est simple : tous les frais nécessaires au règlement de la succession (Adoul, l’Ingénieur Géomètre Topographe, notaire, administrations) sont des dettes de la masse successorale. Ils ne pèsent pas sur un seul héritier, mais sur l’ensemble, au prorata des parts. En pratique, on règle d’abord ces frais sur les liquidités laissées par le défunt ; à défaut, les héritiers conviennent d’une avance de fonds (protocolée par écrit), remboursée lors du partage ou déduite du produit de vente.
Pour éviter les tensions, formalisez une convention d’avances et de remboursement (qui paie quoi, quand, et comment) et joignez-la à l’état de synthèse (Étape 5). Tenez un tableau de suivi (devis, factures, reçus) et, si possible, un compte dédié aux mouvements de la succession. La transparence financière (pièces justificatives partagées à tous les héritiers) désamorce les suspicions et accélère les décisions.
Enfin, ces frais ne sont pas une dépense “perdue”, mais un investissement pour débloquer la valeur d’un patrimoine gelé et éviter des contentieux longs et coûteux. Mieux vaut budgéter en amont : estimez les postes, faites valider des devis, et intégrez ce budget au calendrier global (immatriculation, assainissement foncier, expertise, partage/vente). Ci-dessous, un récapitulatif indicatif à confirmer par chaque professionnel et selon les barèmes en vigueur.
Type de Frais | Professionnel / Organisme | Base de Calcul | Estimation Indicative (HT) |
Acte d’Hérédité | Adoul | Forfait | 1 500 – 3 000 Dhs |
Recensement Complet du Patrimoine | Ingénieur Géomètre-Topographe (IGT) | Pourcentage dégressif sur la valeur expertisée | 0.5% à 1.5% |
Expertise Immobilière | Ingénieur Géomètre-Topographe (IGT) | Pourcentage dégressif sur la valeur expertisée | 0.5% à 1.5% |
Assainissement Foncier, Dossier Technique (Éclatement en copropriété, Morcellement, Lotissement) | Ingénieur Géomètre-Topographe (IGT) | Pourcentage dégressif sur la valeur expertisé | 0.5% à 1.5% |
Inscription de la Succession | ANCFCC | Droit fixe par propriété | 250 – 500 MAD par titre |
Création de Nouveaux Titres (Morcellement, etc.) | ANCFCC | Droits ad valorem (1.5%) + droits fixes | Dépend de la valeur des nouveaux lots |
Acte de Partage / « Mokharaja » / Vente | Notaire | Pourcentage sur la valeur de l’acte (barème officiel) | ~1% à 1.5% de la valeur du bien |
Droits d’Enregistrement (si vente ou partage) | État (perçus par le Notaire) | Pourcentage sur la valeur de l’acte | 1% (partage) à 4% (vente) |

Foire Aux Questions (FAQ)
Cette section répond aux questions les plus fréquentes que se posent les héritiers confrontés à un blocage.
1. Que faire si un héritier refuse de coopérer ou de vendre?
C’est la situation de blocage la plus courante. Si, malgré toutes les tentatives de médiation et la présentation d’un dossier clair (expertise, état de synthèse), un héritier refuse obstinément toute solution amiable, la loi vous protège. L’article 978 du Dahir des Obligations et des Contrats est formel : « Nul ne peut être contraint à demeurer dans l’indivision ». Cela signifie que vous avez un droit absolu à sortir de cette situation. Le recours ultime est le
partage judiciaire. Vous devrez, par l’intermédiaire d’un avocat, saisir le tribunal de première instance qui nommera un expert (généralement un IGT) et ordonnera soit le partage en lots, soit la vente aux enchères publiques du bien. C’est une solution garantie mais longue (plusieurs années), coûteuse et souvent destructrice pour les relations familiales. La démarche amiable en 7 étapes décrite dans cet article vise précisément à éviter ce scénario.
2. Combien de temps dure une procédure à l’amiable?
La durée dépend grandement de la nature des biens et de la coopération des héritiers.
- Cas simple (biens titrés, héritiers coopératifs) : Le processus peut être bouclé en 6 à 12 mois.
- Cas complexe (présence d’un bien « Melkia ») : Il faut d’abord compter la durée de la procédure d’immatriculation, qui peut prendre à elle seule 1 à 2 ans, voire plus en cas d’oppositions. Une fois le bien titré, la phase de partage amiable peut commencer. En comparaison, une procédure de partage judiciaire dure en moyenne 3 à 10 ans, voire plus.
3. Qu’est-ce que l’indemnité d’occupation et comment la réclamer?
L’indemnité d’occupation est une compensation financière due à l’indivision par un héritier qui occupe seul et à titre exclusif un bien successoral, privant ainsi les autres de leur droit d’usage ou des revenus locatifs potentiels. Son montant est généralement calculé sur la base de la valeur locative du bien (établie par un ingénieur géomètre topographe). Pour la réclamer, la première étape est d’envoyer une mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception à l’occupant. Si cela ne suffit pas, il faudra engager une action en justice pour faire reconnaître cette créance.
4. Peut-on vendre un bien « Melkia » sans le titrer?
Vendre un bien « Melkia » sans l’immatriculer au préalable est fortement déconseillé. Bien que cela se pratique, c’est une opération extrêmement risquée pour l’acheteur (qui n’a aucune garantie juridique sur son droit de propriété) et désavantageuse pour les vendeurs. Un bien non titré se vendra à un prix très inférieur à sa valeur de marché réelle, pour compenser les risques et les coûts de la future procédure d’immatriculation que l’acheteur devra supporter. La seule manière de sécuriser la transaction et de vendre le bien à son juste prix est de procéder à l’assainissement foncier par l’immatriculation (Étape 6) avant la mise en vente.
5. Y a-t-il des droits de succession à payer au Maroc?
C’est une excellente nouvelle pour les héritiers : depuis 2007, il n’y a pas de droits de succession à payer au Maroc pour les transmissions en ligne directe (entre parents et enfants) et entre époux. Il ne faut cependant pas confondre l’absence d’impôt sur la succession avec les frais de procédure. Comme détaillé dans la section sur les honoraires et les frais, vous devrez vous acquitter de divers frais administratifs (ANCFCC) et honoraires (Adoul, IGT, notaire) pour régler la succession. Pour les héritiers résidant à l’étranger, il est important de vérifier la législation fiscale de leur pays de résidence, qui pourrait imposer les biens hérités au Maroc.
6. Comment un MRE peut-il gérer ces démarches à distance?
Gérer une succession depuis l’étranger est un défi, mais tout à fait réalisable avec une bonne organisation. La clé est de mandater des représentants de confiance et légalement responsables sur place.
- La Procuration (« Wakala ») : Vous pouvez donner une procuration notariée à un co-héritier de confiance, à un avocat ou à un autre représentant pour agir en votre nom. La procuration doit être précise sur les pouvoirs que vous déléguez.
- Mandater des Professionnels : Le recours à des professionnels est la meilleure sécurité. L’Ingénieur Géomètre-Topographe est votre mandataire technique idéal pour toutes les opérations sur le terrain (expertise, bornage, préparation des dossiers de division). L’ avocat peut vous représenter devant les tribunaux si nécessaire, et le notaire sécurisera les transactions finales. Ces professionnels engagent leur responsabilité légale, ce qui offre une garantie bien supérieure à une procuration donnée à un proche.

Conclusion : La Clé de Votre Héritage : l’Expertise Foncière
Vous l’aurez compris, la résolution d’un problème d’héritage immobilier ne s’improvise pas. Elle repose sur un pilier fondamental : une expertise foncière rigoureuse et indépendante. C’est cette expertise qui établit des bases de discussion justes, qui sécurise les droits de chaque héritier et qui rend possible un partage amiable, rapide et moins coûteux qu’une procédure judiciaire.
En tant que cabinet d’Ingénieurs Géomètres Topographes Experts Fonciers, membre de l’Ordre National, notre rôle est de construire ce pilier pour vous. Notre intervention, disponible sur l’ensemble du territoire national depuis notre siège à Casablanca, vise à objectiver les débats par des faits techniques incontestables : un inventaire complet du patrimoine, une évaluation précise des valeurs et un plan d’assainissement pour garantir des biens « propres » juridiquement et techniquement.
Votre héritage est le fruit du travail d’une vie. Ne le laissez pas devenir une source de problèmes.
Pour sécuriser votre patrimoine et celui de votre famille, faites appel à des professionnels. Contactez-nous pour planifier une consultation dans nos bureau ou en distanciel et mettre en place la stratégie qui vous mènera à une résolution juste et définitive.
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