Contrôle topographique des carrières au Maroc En 2025 : régulation, conformité et rentabilité

Contrôle topographique des carrières au Maroc dans le cadre de la gestion des carrières de sable, de pierre ou d’autres matériaux au Maroc est encadrée par des réglementations strictes comme la loi 27-13 Dans ce contexte, le contrôle topographique des carrières – c’est-à-dire les relevés et mesures permettant de suivre les extractions de matériaux – revêt une importance capitale pour assurer la régulation, la conformité et la rentabilité des exploitations.

Cet article met en avant l’importance du contrôle topographique pour les carrières, détaille les prestations spécifiques (rattachement au système Lambert, levés topographiques, calculs de cubatures, profils en long et en travers, etc.), explique la valeur de chaque livrable (plans cotés, fiches de calcul, modèles numériques de terrain, rapports, fichiers DWG, etc.), et souligne les exigences réglementaires et normes applicables.

Quelle est l’importance du contrôle topographique pour les carrières au Maroc

La topographie intervient à chaque étape de la vie d’une carrière, depuis l’ouverture jusqu’à la réhabilitation. Un contrôle topographique régulier assure que l’exploitation reste dans les limites autorisées et conformes au plan d’exploitation approuvé. En effet, un plan topographique de suivi de carrière est souvent exigé par les autorités (ministère de l’Équipement, provinces, communes, etc.) ainsi que par les exploitants eux-mêmes, afin de quantifier les matériaux extraits et d’attester du respect des réglementations. Ce document permet d’anticiper et de suivre l’évolution du site d’extraction tout au long de son exploitation.

Au-delà de la conformité légale, ces relevés garantissent également la rentabilité de l’exploitation en fournissant des mesures précises des volumes extraits. Des données fiables permettent aux entreprises d’évaluer leur production réelle, d’optimiser la gestion des stocks et d’éviter les pertes ou pénalités liées à des estimations erronées. Par exemple, un calcul volumétrique fiable aide à éviter de payer des redevances excessives ou à détecter toute extraction non autorisée, ce qui protège les intérêts financiers de l’exploitant. En outre, connaître exactement les volumes extraits et restants facilite la planification des phases d’extraction futures et la gestion de la durée de vie de la carrière.

En résumé, un contrôle topographique rigoureux offre plusieurs avantages clés :

• Conformité réglementaire – Respect des autorisations d’extraction et évitement des sanctions en cas de contrôle administratif.
• Transparence – Fourniture de données fiables aux autorités et partenaires, gage de confiance et de crédibilité pour l’exploitant.
• Planification optimisée – Suivi de l’avancement de l’extraction pour ajuster les plans d’exploitation (phases, hauteurs de gradins, extensions) en temps voulu.
• Sécurité et environnement – Contrôle des pentes et des volumes pour prévenir les risques (éboulis, instabilité des talus) et préparer la réhabilitation du site en fin d’exploitation.
• Rentabilité améliorée – Mesure précise des volumes vendus ou stockés, permettant une facturation juste, une gestion efficiente des ressources et une prise de décision éclairée.

Levé topographique de la carrière et le rattachement au système Lambert et au NGM

La première étape d’une prestation topographique en carrière consiste à effectuer un levé topographique détaillé du site, en le rattachant au système géodésique national. Concrètement, votre topographe détermine des points de contrôle (points de rattachement) sur le terrain et les connecte au réseau de référence Lambert du Maroc. Seuls des points de référence officiels de l’ANCFCC (Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie) sont admis pour ce rattachement. Cela garantit que le plan de la carrière sera géoréférencé de manière précise et cohérente avec les cartes et plans nationaux.

Le rattachement planimétrique se fait donc au système de coordonnées Lambert (projection conique conforme de Lambert avec 4 zones adoptée au Maroc), assurant une localisation exacte en X-Y de chaque point.

En altitude, le rattachement altimétrique est réalisé soit au réseau de nivellement général du Maroc (points NGM connus), soit via un système local temporaire si nécessaire. Dans tous les cas, ces opérations garantissent que les données du levé seront exploitables et comparables à d’autres plans officiels.

Une fois les points de référence établis, l’équipe de terrain procède au levé topographique de l’ensemble de la carrière. À l’aide de stations totales, de GPS différentiel (RTK) et/ou de technologies modernes (par exemple drones photogrammétriques ou scanners 3D), les équipes recueillent un nuage de points précis couvrant : les limites de la propriété et de la zone d’extraction, le relief naturel ou actuel du terrain, ainsi que tous les détails significatifs. Ils identifient notamment les bornes de délimitation de la carrière (pour s’assurer que l’exploitation reste dans le périmètre autorisé), les chemins d’accès, les installations et infrastructures présentes, et bien sûr la topographie du gisement exploité lui-même.

Le levé intègre les points caractéristiques du terrain (sommet des tas, pieds et crêtes de talus, fossés, lits de cours d’eau, etc.) afin de produire un modèle fidèle de la réalité du site. L’objectif est de n’omettre aucun élément du terrain, de sorte que le modèle numérique de terrain résultant reflète avec exactitude la morphologie actuelle de la carrière.

Cette phase de levé topographique in situ, réalisée au sol respecte les normes de précision en vigueur (tolérances centimétriques pour les plans à grande échelle, conformément aux décisions de l’Ordre des Ingénieurs Géomètres-Topographes).

Elle constitue la base de toutes les analyses ultérieures. Grâce à ce rattachement rigoureux au système Lambert et à cette collecte exhaustive de données, l’exploitant disposera d’une cartographie fiable de sa carrière, prête à être exploitée pour les calculs et contrôles à venir.

Calcul des cubatures : évaluation des volumes de matériaux extraits

Le calcul de la cubature est une prestation centrale du contrôle topographique des carrières, car il fournit le volume exact de matière extrait sur une période donnée. Pour ce faire, On exploite les données du levé topographique. Idéalement, on dispose d’un plan topographique initial (avant exploitation ou à une date de référence) et d’un plan après une période d’extraction. En comparant ces deux états, on peut déterminer la différence de volume correspondant aux matériaux prélevés.

Le résultat final est généralement présenté sous forme d’une fiche de calcul ou d’un tableau, détaillant le volume de matériaux extraits (souvent en mètres cubes) pour la période considérée. Ce volume, certifié par un ingénieur géomètre topographe inscrit au tableau de l’ordre est en situation régulière, servira de base pour les déclarations administratives (par exemple, calcul des redevances d’extraction, bilans d’exploitation) et pour le suivi interne de la production.

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Profils en long et en travers : visualiser la topographie de la carrière

Les profils en long et en travers sont des coupes topographiques du terrain de la carrière selon des plans verticaux donnés. Un profil en long est généralement tracé suivant l’axe principal de la carrière (par exemple, du point le plus haut vers le point le plus bas en passant par le centre du site) afin de montrer la vue de côté de la carrière sur toute sa longueur.

Les profils en travers, eux, sont des sections perpendiculaires à cet axe, tracées à intervalles réguliers (par exemple tous les 50 mètres le long de la carrière, ou à des emplacements stratégiques).

L’élaboration de ces profils fait partie des prestations topographiques présentent plusieurs intérêts :

• Vérification des pentes et de la profondeur : Sur un profil, on visualise facilement la hauteur des fronts de taille, l’angle des talus et la profondeur atteinte par l’excavation. On peut ainsi vérifier que les pentes restent dans les limites de sécurité et de conformité (par exemple, respecter un angle maximal imposé par la réglementation pour éviter les éboulements).
• Documentation de l’état des lieux : Les profils, tout comme le plan, documentent l’état actuel de la carrière de manière graphique. Ils complètent la compréhension du relief en 3D en fournissant des vues en coupe. Par exemple, un profil mettra en évidence les différents bancs géologiques ou couches de matériaux si ceux-ci sont distinguables, ce qui peut être utile pour la planification de l’exploitation.
• Aide au calcul volumétrique : Les profils en travers servent au calcul des volumes par méthode des surfaces. Ils font donc partie intégrante du dossier de cubature et peuvent être présentés en annexe pour justifier les calculs effectués.
• Planification et suivi dans le temps : En reproduisant des profils au fil du temps (par exemple annuellement), on peut visuellement comparer l’évolution de la carrière (creusement plus profond, extension latérale…). Ces coupes successives constituent un historique visuel de l’exploitation, utile pour la planification des étapes futures et la fermeture du site.

Typiquement, les profils sont dessinés à une échelle horizontale et verticale (souvent la verticale est exagérée) appropriée pour faire ressortir le relief. Chaque profil indique la topographie actuelle et peut inclure, en pointillé, la topographie initiale pour référence. L’ensemble des profils en travers, numérotés et localisés sur le plan général via un carroyage ou des axes de profils, fait partie des livrables remis au client. Ces documents techniques, bien que destinés à un public professionnel, sont d’une grande utilité pour communiquer l’information de terrain de manière claire et concrète.

Livrables topographiques : plans cotés, MNT, rapports et autres documents

L’un des objectifs majeurs de la mission topographique est de fournir à l’exploitant et aux autorités un ensemble de livrables clairs, complets et exploitables. Chacun de ces livrables a sa propre valeur ajoutée dans le suivi de la carrière. Un dossier topographique de contrôle de carrière comprend généralement :

• Plan coté de la carrière : Il s’agit du plan topographique à l’échelle (souvent 1/500 ou 1/1000) représentant la carrière en plan, avec les points cotés (altitudes), des courbes de niveau, le contour de la zone d’extraction et les limites de propriété, le tout référencé en coordonnées Lambert. Ce plan coté constitue la pièce maîtresse du dossier – il offre une vue d’ensemble de l’état du site à la date du levé. Utilisé par les ingénieurs et les administrateurs, il sert de référence officielle pour la situation du site et la documentation de l’avancement des travaux. Généralement, plusieurs exemplaires papiers sont fournis et certifiés, pour être joints aux dossiers administratifs ou archivés par l’exploitant.
• Profils en travers (et en long) : Ces documents présentent les coupes verticales de la carrière. Fournis sous forme de plans ou de dessins annexes, les profils montrent la configuration du terrain selon différentes sections. Leur valeur ajoutée réside dans la visualisation des hauteurs de coupe et de l’épaisseur de matériau enlevé, information difficile à apprécier sur le plan en vue de dessus seul. Ils permettent de contrôler les pentes et la profondeur atteinte, et d’illustrer de manière parlante le relief de la carrière pour les rapports de sécurité ou d’ingénierie. Les profils, tout comme le plan, sont cotés en altitude et en distance, et accompagnés d’une légende. Ils font partie intégrante du dossier remis, notamment lorsque celui-ci est exigé par l’administration (par exemple, pour un comité de suivi de carrière).
• Fiche de calcul des cubatures : C’est une fiche technique ou un tableau récapitulatif qui synthétise les volumes de matériaux extraits sur la période considérée. Elle présente le résultat du calcul de cubature (exprimé en m³), souvent en indiquant les deux méthodes de calcul utilisées pour transparence. Cette fiche peut détailler le volume par zone ou tranche d’extraction si nécessaire, et inclut généralement les informations clés (dates du levé initial et final, surface concernée, volume total extrait, etc.). Pour l’exploitant, la fiche de cubature facilite le suivi de production interne. Pour l’autorité, elle permet de vérifier les quantités déclarées de façon chiffrée et formelle.
• Modèle Numérique de Terrain (MNT) : Le MNT est la représentation numérique 3D de la surface terrestre de la carrière. Livré sous forme de fichiers (par exemple, un fichier de points XYZ, un maillage ou un raster), il permet de manipuler le relief dans des logiciels spécialisés. La fourniture du MNT offre une valeur ajoutée technique : elle permet à l’exploitant de réaliser des analyses supplémentaires (calcul de pentes, cubatures entre différentes dates, simulation d’aménagement, etc.) sans devoir refaire un levé. Un MNT différentiel (montrant l’écart entre l’état initial et l’état actuel) peut également être généré pour visualiser directement les zones excavées et l’épaisseur de matière enlevée.
• Rapport de mission et note de synthèse : Le rapport de mission est un document écrit rédigé par l’ingénieur geometre topographe, qui décrit le contexte de la mission, la méthodologie employée (matériel utilisé, date et conditions du levé, méthode de calcul, etc.), ainsi que les résultats obtenus. Il inclut une note de synthèse mettant en avant les points saillants : volume total extrait, conformité de la carrière aux limites fixées, éventuels écarts constatés, recommandations… Ce rapport sert de traçabilité et d’élément de preuve du travail réalisé. Il est très apprécié des décideurs car il résume en langage technique accessible l’ensemble du contrôle topographique. En cas de litige ou de vérification, le rapport de mission fait foi en détaillant chaque étape du processus de mesure.
• Fichiers numériques (formats CAO/DAO) : En complément des documents papier/PDF, l’ensemble des données brutes et des plans sont remis sous format numérique. Typiquement, le cabinet fournit les fichiers DWG/DXF (formats Autocad) du plan coté et des profils, compatibles avec le logiciel Covadis largement utilisé au Maroc. Fournir les données dans un format éditable permet à l’exploitant ou à l’administration de réaliser des exploitatations secondaires : intégrer le plan dans un SIG, superposer avec d’autres couches (géologie, environnement), ou mettre à jour les données lors de levés ultérieurs. Les fichiers fournis incluent généralement le modèle numérique de terrain et les coordonnées des points de référence, afin d’assurer une continuité de données lors des contrôles suivants. Cette fourniture numérique, exigée témoigne d’une démarche de transparence et de modernité (dématérialisation des échanges, archivage électronique, etc.).
• Visualisations 3D et orthophotos : De plus en plus, pour apporter une meilleure lisibilité, des livrables sous forme d’images 3D ou d’orthophotographies par drone sont proposés. Par exemple, une vue 3D de la carrière peut être exportée, donnant une perspective réaliste du terrain avec les volumes extraits mis en évidence. De même, une orthophoto haute résolution (image aérienne ortho-rectifiée du site) peut accompagner le plan pour aider à repérer les éléments visibles (fronts de taille, tas de stock, engins, etc.). Ces supports visuels sont très parlants pour communiquer avec des non-spécialistes ou lors de présentations, tout en restant géoréférencés et mesurables.
• Attestation officielle de volume extrait : Enfin, un document incontournable dans le cadre réglementaire marocain est l’attestation de cubature. Il s’agit d’une attestation signée par un ingenieur geometre topographe , qui arrête officiellement la quantité de matériau extrait sur la période donnée. Cette attestation est requise par l’administration (par exemple Ministère de l’équipement et de l’eau) à chaque demande de renouvellement de l’autorisation ou de récépissé de déclaration d’exploitation. Elle confère une valeur légale aux chiffres avancés. En cas de contrôle, c’est ce document qui fera foi sur la quantité extraite, engageant la responsabilité de l’ingenieur geometre topographe qui l’a délivré. C’est pourquoi il est crucial que toutes les étapes précédentes (levés, calculs) soient menées avec la plus grande rigueur.

Exigences réglementaires et normes

Au Maroc, l’exploitation des carrières est régie par des lois et textes précis (loi 27-13 sur les carrières, décret d’application, etc.), qui ont mis en place l’obligation d’un suivi et d’un contrôle réguliers. Ces exigences se traduisent concrètement, sur le terrain, par le recours à des professionnels qualifiés et par le respect de normes techniques.

Seul un ingénieur géomètre topographe dûment inscrit à l’Ordre (ONIGT) est habilité à réaliser et signer le plan de suivi de carrière, conformément à la loi n°30-93 encadrant la profession. D’ailleurs, le ministère de l’Équipement inclut dans chaque Cahier des Prescriptions Spéciales (CPS) de ses appels d’offres ou autorisations, une clause imposant l’intervention d’un ingénieur géomètre topographe et le respect des normes de précision de l’ONIGT. Le prestataire topographique doit ainsi satisfaire aux tolérances et méthodes reconnues par l’Ordre, garantissant la fiabilité des mesures produites.

En pratique, plusieurs référentiels guident la réalisation des prestations :

• Le système de coordonnées Merchich/Lambert est obligatoire pour tout levé officiel. Les CPS du ministère exige un rattachement aux points géodésiques de l’ANCFCC, afin que le plan de la carrière s’insère correctement dans la cartographie nationale. Cette contrainte évite les décalages ou erreurs de positionnement, et facilite les vérifications ultérieures par les services de l’État.
• Les normes de dessin et de structuration des plans suivent souvent les standards du logiciel Covadis (très répandu en topographie au Maroc). Par exemple, le code couleur des courbes de niveau (maîtresses en brun foncé, secondaires en brun clair), la symbolisation des talus, ou la nomenclature des calques (assiette foncière, zone d’extraction, courbes, points cotés, etc.) sont harmonisés pour que tout plan de carrière soit lisible de manière homogène par les différents acteurs. Le CPS peut faire référence à ces conventions, garantissant une uniformité dans les livrables fournis quel que soit le prestataire.
• Sur le plan réglementaire, des fréquences de contrôle peuvent être imposées. Par exemple, il est courant que les exploitants soient tenus de faire réaliser un levé de cubature annuel (ou semestriel) pour déclarer les volumes extraits sur la période écoulée. Certaines administrations locales peuvent également exiger un diagnostic topographique tous les 3 ou 4 ans, même si la carrière est en sommeil, afin de garder des données à jour. Ces obligations incitent les exploitants à planifier des interventions topographiques régulières et à intégrer le coût de ce suivi dans l’économie du projet.
• La récente évolution réglementaire va vers un suivi de plus en plus numérique et en temps réel. Publiée au Bulletin Officiel fin 2022, une décision du ministère de l’Équipement et de l’Eau impose des mesures de contrôle plus strictes et l’adoption de nouvelles technologies pour le suivi des carrières. Les opérateurs doivent notamment s’équiper d’un logiciel capable de calculer l’exacte quantité extraite dans chaque carrière, ainsi que d’un autre logiciel pour élaborer des plans topographiques numériques, en plus de dispositifs GPS et même de caméras de surveillance. Cet accent mis sur la technologie ne remplace pas les relevés topographiques de terrain classiques, mais le complète : il s’agit de faciliter la collecte de données en continu et la transparence. Cela souligne l’importance cruciale d’une donnée topographique fiable : qu’elle soit collectée par des moyens traditionnels ou high-tech, elle demeure le socle de la gestion responsable des carrières.

Hexagon Geosurveys — Expertise topographique au service du suivi des carrières au Maroc

Le suivi topographique des carrières constitue une exigence fondamentale dans le cadre de l’exploitation des matériaux de construction et de l’industrie minière. Il permet non seulement d’assurer la conformité avec les réglementations en vigueur, mais également de garantir un pilotage précis et sécurisé des volumes extraits. La rigueur méthodologique et l’usage d’outils technologiques avancés sont essentiels à cet égard.

Hexagon Geosurveys, cabinet de géomètres topographes basé à Casablanca, intervient sur l’ensemble du territoire marocain pour accompagner les exploitants et les institutions publiques dans la mise en œuvre de ces missions. Notre équipe, composée d’ingénieurs et de techniciens, mobilise les compétences nécessaires pour répondre à vos exigences techniques et réglementaires relatives au contrôle des carrières.

Nous réalisons l’ensemble des prestations associées : levés topographiques, calculs de cubature, production de plans et modélisations tridimensionnelles. Ces opérations sont conduites à l’aide d’équipements performants (relevés par drone, LiDAR terrestre, logiciels de traitement spécialisés) et en stricte conformité avec les cahiers des charges techniques imposés par les autorités compétentes.

Chaque mission donne lieu à une analyse préalable des besoins, suivie d’une planification rigoureuse des interventions sur site. Les livrables produits incluent généralement :

• des plans de l’état actuel de l’exploitation,
• des rapports de calculs de volumes extraits ou à extraire,
• des représentations numériques du terrain,
• ainsi que, le cas échéant, des comparaisons temporelles pour un meilleur suivi de l’évolution de la carrière.

Hexagon Geosurveys intervient aussi bien sur de petites carrières à usage communal que sur de vastes exploitations industrielles. À chaque étape, nous veillons à fournir des éléments techniques clairs, vérifiables et exploitables, afin de faciliter les audits, les renouvellements d’autorisations et les rapports à soumettre aux administrations concernées.

Nous restons à votre disposition pour tout besoin relatif à :

• un levé initial en vue d’un démarrage d’exploitation,
• un contrôle périodique des volumes extraits,
• un état des lieux en fin d’exploitation,
• ou encore un audit technique dans le cadre d’un contrôle administratif.

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